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ARMOIRIES. 21 ments et ses affiches municipales, que Lyon, la seconde capitale de l'Empire, ait si peu de souci de conserver i n - tacts et de montrer ses antiques et glorieux emblèmes. Ce serait au moins un moyen sûr de distinguer à première vue les actes administratifs de l'autorité municipale, con- fondus le plus souvent au milieu d'une multitude d'autres placards. Alors les Lyonnais seraient enfin fixés sur la véritable composition et la valeur réelle de leurs armes, et en faisant disparaître toutes ces variantes dans leur représentation, on sortirait de l'anarchie héraldique, à la pleine et entière satisfaction de M. Debombourg et de tous ses concitoyens, pour voir désormais, réuni à l'emblème national de la vieille France, le fier lion de nos ancêtres armé de la vaillante êpée de notre histoire contempo- raine. Je répéterai donc avec M. L. Charvet : « Si l'ar- moirie ne dit rien, ne la plaçons pas : si elle trace l'histoire, blasonnons-la exactement. » Louis REAL. Lyon, décembre 1866. NOTES GÉNÉRALES SUR LA QUESTION DES ARMOIRIES DE LYON. Cette question des armoiries de Lyon a. été traitée d'une manière complète dans divers articles de la Revue, antérieurs à la lettre de M. Debombourg. M. Debombourg reproduit des erreurs déjà réfutées et n'ajoute aucune preuve à l'appui de sa théorie. Cette théorie elle- même n'est pas nouvelle et fut inaugurée dans la première série de la Revue par Leymarie, lequel, malgré son goût et son érudition, commit alors une énorme bévue historique. Il s'agissait alors, comme probable- ment aujourd'hui, de justifier avec quelques raisons spécieuses l'exclu-