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FENSKKS 515
a, n'a jamais été, je suppose, a pareil charivari depuis les temps
d'Adenez et de Chrestien de Troyes, de Jehan de Meung et de
Rutebœuf...
Le fumier d'Ennius et la fange de Lucilius sont célèbres. Jean
Rozier les rappelle, mais de loin. J'ai constaté son fatras; pour
continuer d'être juste, je signalerai les hexamètres heureux, qu 1
apparaissent trop rares surnageant parmi ce gouffre vaste.
« On s'assouvit de tout, mais jamais de richesse. » (p. 8).
Le prodigue (p. 10) :
« Se faisant un fardeau de sa bonne fortune,
« Veut se débarrasser d'un qui l'importune. »
Et ce vers qui résonne comme un écho de Lafontaine :
« Les ânes sont partout, c'est la grande famille » (p. 14).
En outre, Jean Rozier fourmille de vocables inventés à plaisir
ou d'acceptions inusitées, qui raviraient les collectionneurs de
mots populaires, comme l'ingénieux comte Joubert.
Eloge de la culture (p. 3) ;
« Protégeons cette science
« Qu'à bien examiner, c'est la première stence, »
« Qui influe si fort dans toutes les cherries » (p. 5) :
« Nul ne peut exister sans cette métropole » (p. 5).
« Pour infruster souvent le bien des pauvre gens » (p. 5) :
« On fait quelques récoltes qui est de bon nozol » (p. 6) ;
« Par leur ami Bacchus qui est de bon consolt » (p. 7) :
a Et cédant à l'hiver son règne tourmentaire » (p. 7) :
« Attend futurement l'homme comme l'enfant ».
Le Châtaignier (p. 21) :
« Le châtaignier leur fait la plus grande meublée ». (p. 22).
Le Noyer :
« C'est toujours de cette huile que tous les peinturiers... »
^p. 26). Dialogue philosophique sur la nature :
« Pour d'autres renaissances, de nouvelles formences » (p. 27) :
« Un ennemi commun, le besoin, nous lamente » (p. 30).
« Tous dirigés contre nos vaillants four fouillants •», etc., etc