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LH ROMAN N A T U R A L I S T E 293 série des Rougon-Macquart ; il est vrai qu'elle est élevée dans un milieu plus égoïste encore, n'importe, elle tire de quelque aïeul inconnu le germe des vertus exceptionnelles dont elle nous donne l'exemple, ou plutôt, comme nous le dit l'arbre généalogique, c'est un mélange fusion, et l'équilibre entre les défauts de ses parents a produit ses qualités. En résumé, et sauf les beautés indiquées plus haut, la Joie de vivre nous a à la lecture douloureusement surpris. Après : An Bonheur des dames, nous attendions mieux. Moins d'observa- tion, plus d'esprit de système, soit dans la peinture des caractères, soit dans la grossièreté des tableaux. Voilà la dernière œuvre de M. Zola. Si nous l'avons analysée plus longuement que les autres, c'est que nous espérions sincèrement y trouver quelques gages d'une conversion dont l'œuvre précédente nous semblait contenir les indices. Nous sommes obligé de déclarer avec tristesse, car notre admiration pour les qualités de M. Zola est réelle, que notre espoir a été déçu. J. T E R R E I , .