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 62                       LA R E V U E L Y O N N A I S E

 relatifs aux beaux-arts mécaniques, à l'histoire naturelle, aux
 mœurs et aux usages des différents peuples. »
     Le 1-4 mars 1794, décret qui dispose : « Art. 1 er . Que les dia-
 mants, pierres précieuses et autres bijoux montés ou non
 montés, seront transportés, sans délai, à l'administration des Do-
 maines nationaux des Monnaies de Paris. Les administrateurs
 feront démonter de suite les diamants, perles et pierres précieuses,
 puis les feront passer au caissier de la Trésorerie générale qui ne
 s'en dessaisira que pour l'échange ou le solde de denrées ou mar-
 chandises de première nécessité tirées de l'étranger. — Art. 13.
 Les effets d'or et d'argent qui, par la main-d'œuvre, auront
une valeur supérieure de moitié à celle de la matière, ne seront
pas fondus. Ils seront réparés à neuf; les marques de royauté
ou de féodalité qui s'y trouveront seront enlevées. Ils seront en-
suite transportés à la Trésorerie nationale. L'administration des
Monnaies sera tenue de faire terminer, dans l'espace de deux
mois, la fonte des effets et matières d'or et d'argent. » Un décret
du 24 février 1795 disposa que les effets précieux provenant des
confiscations, seront déposés au Muséum.
    Décret du 3 juillet 1795 qui ordonne que « tous les effets en or,
vermeil, argent, galons ou tissus fins, qui n'ont pas encore été fon-
dus ou dénaturés et qui restent encore à la Trésorerie ou dans les
magasins nationaux, seront versés à la Monnaie, pour être conver-
tis en lingots.
    « Seront exceptés ceux qui pourraient exister encore en nature.
Les argenteries ou vaisselles d'argent conservées, à raison du
prix du travail ou de la main-d'œuvre, seront vendus ou mises
en loterie; seront aussi vendus ou mis en loterie les diamants,
pierres de couleur et les bijoux de toute nature. »
    Loi du 1c1'décembre 1795 qui suspend la vente des biens natio-
naux et des objets de toute nature.
maisons supprimées, avec mission d'en dresser un état détaillé distinguant les objeis
qui, par leur mérite et leur utilité, devront être conservés et ceux qui devront être
vendus. »
  Le I\ Jaiiin est le même savant religieux qui a l'ait les catalogues du cabinet des
antiques du Grand-Collège et l'inventaire de la bibliothèque des Grands-Augustins.
La commune de Lyon pour récompense, lui ht trancher la 1éte: il avait plus de 80
ans. Le 0 décembre 1791 on vendit .l'église de la Platière, avec réserve des retables,
autels, tableaux, cloches, balustrades.