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28 LA REVUE LYONNAISE royal. Les portes ont été ouvertes au public moyennant cinq francs par tête. La foule est énorme. On remarquait dans le cortège officiel la duchesse douairière de Gênes, mère de la Reine, le prince Thomas, duc de Gênes, les princesses Adalberte, Claire et Louise de Bavière, belle-mère et belles-sœurs du duc de Gènes, le prince Eugène de Savoie-Carignan, l'ambassadeur d'Allemagne, les mi- nistres de France, de Belgique, de Suisse, etc., M. Depretis, pré- sident du conseil des Ministres, M. Tecchio, président du Sénat, plusieuis ministres, des sénateurs, des députés, un grand nombre de préfets et de maires de toutes les provinces de l'Italie, le comte de Sambuy, maire de Turin, les autorités locales, etc. Le cortège royal n'a visité ni le temple de la Renaissance de l'Italie, ni le château et le bourg moyen âge. Ces parties de l'Exposition, encore trop incomplètes, seront inaugurées séparé- ment, quelques jours plus tard ; et à peine alors pourra-t-on les ouvrir au public. Les illuminations qui devaient avoir lieu le soir, sont remises au lendemain, la pluie ayant détruit ou gâté la plupart des préparatifs. EXCURSION A LA SUPERGA Le 27, la ville de Turin a offert à cent cinquante sénateurs, députés, préfets , maires, fonctionnaires publics et journalistes italiens et étrangers, une excursion à la Superga, montagne qui se dresse à 733 mètres d'altitude, à une petite distance de Turin. Le trajet s'effectue en peu de temps par le moyen du tramway à vapeur qui part de la place du Château et du chemin de fer funiculaire Agudio. Après avoir visité la basilique construite de 1718 à 1731, par Philippe Juvara, pour Yictor-Amédée II, les invités font un excellent déjeuner au grand restaurant de Savoie. Plusieurs toasts sont portés par le comte de Sambuy, M. Magnier, directeur de Y Evénement, etc. Le retour s'effectue sous une effroyable averse.