Revue du Lyonnais » série 3 - n°3 ( 1867 ) » pp.470

470               MÉDAILMER LYONNAIS.

d'une lettre de Cicéron à L. Munatius Plancus (X ad
fam., 3) et qu'on grava sur le frontispice de la Loge
pour les changes, en 1749. Nous prévenons seulement
le lecteur que dans la reproduction de ce jeton le graveur
 a oublié de perler le cercle qui entoure les mots Chambre
 de commerce. — Quant à la légende du revers : Svis le
 Lyon, etc., nous la lisons encore sur un jeton du Tribunal
 de commerce de 1847.
    La dépense de ce jeton au 28 décembre 1809 avait
 été évaluée à 3,000 francs en supposant un jeton par
 séance à tous les membres présents, et en portant à six
 cents par an le nombre de ces jetons estimés cinq francs
 pièce.
    Le 28 février 1811, M. Régny, secrétaire de la Cham-
 bre de commerce, donna avis qu'il avait été confectionné
 par erreur à Paris deux cents jetons de la Chambre au
 lieu de deux cents qui avaient été commandés par la
 Société des Amis du Commerce et des Arts. Il proposa à
 la Chambre d'en faire l'achat, ce qui fut adopté.
    Nous n'avons rien à ajouter à ce que nous avons dit
 du jeton représenté sous le n° 7, si ce n'est que les
 comptes-rendus de la Chambre de commerce nous révè-
 lent que de 1822 à 1825, le nombre des jetons de pré-
 sence- ou d'assistance à distribuer se montait ordinaire-
 ment à cent par trimestre, soit quatre cents par an, les-
 quels coûtaient quatre francs cinquante-cinq centimes !a
 pièce, et avec les frais d'emballage et de port formaient
 une dépense annuelle de 1,500 francs.
    Quant au n° 8, il ne doit dater que de 1827, car il
 paraît être celui qui est désigné dans la délibération
 suivante :