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46C                   MÉDAILLIKR LYONNAIS.

   Le 29 janvier 1707, nous trouvons comme dernière
citation que nous puissions faire de M. Anisson : « Pour
la médaille, vous me permettrez de vous dire qu'il n'y a
rien à changer; elle a été trouvée très-heureuse et très-
belle dans toutes ses parties et cela d'un consentement
universel. »
   En 1709, dans la délibération du 20 décembre que
nous avons citée à propos des jetons, il est écrit qu'on
ne donnera des médailles d'or que quand les sieurs
directeurs sortiront de charge, et que M. le secrétaire
sera chargé de la correspondance ordinaire de M. Anis-
son, député au Conseil du commerce. Brossette, dans son
Eloge de la ville de Lyon, publié en 1711, ajoute à ce
sujet : « A la fin des deux aimées de leur exercice, on
leur donne aussi une médaille d'or d'un poids considé-
rable. »
   M. Jean Anisson resta député de la Chambre à Paris
jusqu'en 1724; néanmoins il n'est plus question de la
médaille dans les lettres que lui adressent MM. les direc-
teurs. Nous avons parcouru celles qu'on envoya à
M. Palerne (1), son successeur, et quoique ces missives
ne s'arrêtent qu'en 1740, il n'en est fait nulle mention.
Cependant il est certain qu'on ne cessa point, ou seule-
ment pendant peu de temps, la distribution de cette mé-
daille d'or, à laquelle chaque membre de la Chambre, y
ayant droit, paraissait tenir particulièrement. Nous en
 avons une dernière preuve dans une délibération du
samedi 14 mais 1750, citée déjà pour les jetons, où

  (1) M. Palerne, député de la Chambre de 1724 à 1740, et trésorier
général de la maison de Monseigneur le duc d'Orléans.