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MÉDAILUER LYONNAIS. 449
insensiblement à (afin de l'année et qu'il faut pourvoir...
aux jetons d'argent qu'il conviendra de donner à Mes-
sieurs les directeurs qui sortiront de la Chambre, nous
vous prions de faire frapper quinze bourses de cent
jetons chacune pour distribuer cette année, le tout du
poids ordinaire. Nous croyons qu'il n'y a rien à changer
pour les jetons d'argent au costé des armes de la Chambre,
mais pour S devise du revers la compagnie a choisi une
a
de celles que vous lui avez envoyées ci-devant : Le globe
de la Terre au centre du monde avec ces mots d'Ovide :
Ponderibus libratasuis. . »
Le 29 novembre, M. Anisson fait savoir que le gra-
veur qui fait le carré du nouveau jeton demande si l'on
veut mettre la date de 1706 ou de 1707.
On remarquera que le mot collegium qui se trouve dans
l'exergue du jeton de 1705 a été supprimé sur celui de
1706.
C'esl du cabinet des R. P. Jésuites à Lyon que nous
avions eu ce jeton dont ie coin se trouve exister encore Ã
la Monnaie de Paris.
Avant de présenter le jeton suivant, nous devons faire
remarquer une chose assez curieuse que nous révèle la
lettre de M. Anisson du 29 janvier 1707. C'est que ce
député, sous l'influence sans doute de Messieurs de l'Aca-
démie de Paris qui ienaient essentiellement à la repré-
sentation de Mercure avec une bourse, toutes les fois qu'il
était question de personnifier le commerce, revient en-
core sur ce sujet malgré la répugnance bien prononcée
que, dès ie principe de son institution, la Chambre avait
manifestée pour ce type. Nous lisons en effet : « Je ne
puis m'empôcher pourtant d'ajouter ici deux mots sur
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