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                    MÉDA1LLIER LYONNAIS.                 445

nous auions la ceiiiiude c;ue ce coin ou carré resta le
même jusqu'en 1749. Nous rectifierons seulement à son
égard un grave lapsus calami qui s'est glissé dans notre
premier article en décrivant ces armoiries : nous avons
mis le lion dans un champ d'azur, tandis qu'il faut lire :
un champ de gueules.
   Les treize bourses de jetons à distribuer ne durèrent
pas longtemps, car nous trouvons, le 7 février 1704, que
la Chambre prie M. Anisson de lui envoyer des jetons le
plus tôt qu'il lui sera possible, parce qu'elle est en arrière
sur cet article auprès de MM. les directeurs qui l'ont
quittée. Au 14 avril suivant, nous lisons encore à ce
sujet : « Nous vous prions aussi de songer à bonne
heure à nous faire frapper des jetons, car nous n'en
avons plus, et nous sommes déterminés à suivre à cet,
égard l'édit de notre établissement en les distribuant à
chacune de nos assemblées ; mais il nous paraît qu^ la
devise de l'année dernière n'est guère agréable. Ne
trouveriez-vous point à propos de la faire changer et d'y
ajouter le millésime ? Nous sommes bien aises d'avoir
votre avis avant que de nous déterminer. »
    M. Anisson répond le 25 du même mois : « Pour les
nouveaux jetons que vous demandez, si vous consentiez
au Mercure tenant une bourse d'un côté et un caducée
de l'autre, c'est le plus beau sujet de jeton que vous
puissiez avoir....; pour le millésime, comme il en faut
 tous les ans, si vous voulez l'y mettre il faudra faire un,
quarré nouveau toutes les années, hors que vous ne vous
contentiez d'une ancienne date. »
    Cette question n'était pas encore vidée le 24 mai,
 d'après ce qui suit ; « Nous attendons votre réponse pour