Revue du Lyonnais » série 3 - n°3 ( 1867 ) » pp.293

          JACQUES DE VINTIMILLE
                                FIN (1).




  De toutes les pièces déposées par Vintimille sur la tombe
de Maclou, nous ne rapporterons qu'un court dialogue,
mais sublime dans sa brièveté. L'allusion qu'il contient
aux malheurs de notre pays suffit pour montrer jusqu'à
quel point "Vintimille était devenu français.

            Vintimillii    cum Pomponio        dialogus.
                            YINTIMILUUS.

    Men', Macute, fugis ? An te prœsagia terrent ?
     Proxima nec patrias cernere damna potes ?
                              POMPONIUS.

    Non fugio, dùm celsa peto; dùm jungere Christo,
        Quam dédit ille animam nocte diequeparo.
                                VINT1MILHUS.

    Tu felix, ego non ; nam quo mini vita superstes ?
        Aura mihi sine te nulla placerepotest.
                                POMPONIUS.

    Parce, sat est. Summi Jovis est spectanda voluntas,
        Nam tua, nec longùm, stat tibi certa dies .


  (1) Voir,les précédentes livraisons.