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                  DU MUSÉE DE LYON EN 181 S,                   283

 On y trouve cependant quelques copies estimées, parmi
 lesquelles on distingue l'Assomption, parle Guide: — le
 Christ aux Anges, d'après "Van Dyck, etc. »
     Une lettre adressée , environ deux ans après, — le 22
 prairial an XII, — par Vivant Denon, directeur général du
 Musée Napoléon, a M. Bureaux de Puzy, préfet du Rhône ,
 complète sûrement cette liste de copies que le journaliste ne
 fait guère qu'ébaucher.
     « Monsieur le préfet, » est-il dit dans ce document, « j'ai
 l'honneur de vous prévenir que, désirant procurer au Mu-
 sée de la ville de Lyon quelques tableaux utiles pour l'étude,
 j'ai fait choix, d'après l'autorisation du gouvernement, de
 cinq belles copies d'après les grands maîtres , exécutées en
 Italie par les élèves de l'École de France. Ces copies, que je
 remettrai au fondé de pouvoirs de voire département, sont :
    Le Martyre de saint Pierre, d'après Le Guide,par Fabre ;
 — le Christ mort, la Vierge et saint François, d'après Anni-
bal Carrache, par Garnier ; — le Christ porté au tombeau ,
d'après Michel-Ange de Caravage, par Perrin ; — un Pro-
phète, d'après Raphaël; — la Sainte-Famille, d'après Le
Poussin.
    « Vous verrez, M. le préfet, dans cet envoi, une nou-
velle preuve de la bienveillance du gouvernement pour la
ville de Lyon »
    Il me faut maintenant revenir un peu sur mes pas pour
reprendre le fil des événements, dont je tâcherai, autantque
possible, de ne plus m'écarter. Dès les premières années de
ce siècle , l'attention dé l'autorité municipale s'était portée ,
avec l'intérêt le plus vif, sur une institution qui venait d'être
réorganiséenouvellement,etau succès delaquellese rattachait
étroitement la prospérité de la fabrique*locale. Je veux par-
ler de l'école communale de dessin (1), organisée surlemo-
  (1) On prétend. — et moi-même je l'ai publié assez étourdiment ,