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260                       POÉSIE.

           Arche auguste de cette gloire,
           Nous relevons la Diana,
      Si je ne devais plus te revoir, je mourrais,
           Mon doux pays, doux pays de Forez.


           Mais voilà qu'une ère nouvelle
           Rajeunit le monde trop vieux.
           Quelle clarté vive étincelle
           Dans tes vallons tumultueux ?
          , Où vont ces messagers rapides,
           Portant la flamme dans leurs flancs,
           Glissant sur ces chemins rigides,
           Et dépassant presque les vents ?
      Si je ne devais plus te revoir, je mourrais,
           Mon doux pays, doux pays de Forez.


           Honneur à toi, chère patrie,
           Qui, la première entre tes sœurs,
           De cette moderne féerie
           Affrontas les rudes labeurs.
           Porte au loin le fer et la soie ;
           Fais pâlir les vieux nècromans,
           Mais que, toujours, on te revoie
           Pieuse pour les anciens temps.
      Si je ne devais plus te revoir, je mourrais,
           Mon doux pays, doux pays de Forez.
                                     J. PAGNON.