Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
248            CARTES DES DIOCÈSES DE LYON.

roisses limitrophes de Prémesel, Innimont, Arandas, Oncieu,
Evoges, Longe-Combe, Saint-Sulpice, Virieu, Billieu et Pierre-
Châtel. Tel était cet ancien diocèse dans le Bugey, n'y pos-
sédant que quarante-six petites paroisses pauvres, sans au-
tre localité importante dans le Bugey que la métropole, et
dans la Savoie et le Dauphine, Yenne, l'ancienne Etanna des
Itinéraires et le siège probable du concile bourguignon
d'Epaonne en 517.


                     DIOCÈSE DE GENÈVE.



   On a prétendu faire remonter au IIIe siècle la création de
ce diocèse, mais cette assertion n'est pas appuyée sur des
documents, et il paraît plus vraisemblable de l'attribuer au IVe
siècle, lorsque les persécutions étant à leur terme, les églises
de Vienne et de Lyon purent organiser le culte dans l'une
des principales villes de la Province romaine. Genève devint
l'une des villes capitales des rois bourguignons qui s'étaient
établis dans la Savoie et le Bugey, en 448.
    Il est évident que l'évêché de Belley ne fut créé que pour
l'agrandissement de Genève, absorbant l'évêché deNyon. En
possession d'un territoire très-étendu dans le Bugey, l'évêque
de Genève s'y réserva une large part au détriment de Belley,
puisqu'il se réserva le Valromay, la Michaille et toute la
vallée du Séran, et même une grande partie de la montagne
de Parves (Parvus mons), ainsi dénommée comparativement a
l'élévation des montagnes voisines. Si l'on trace, en eSet,
une ligne a partir du Rhône, entre Gressin et Pierre-Châtel
jusqu'à Brenod et de là près de Saint-Claude, on voit le Bugey
partagé du sud-est au nord-ouest par les limites du diocèse
de Genève. Ce diocèse possédait dans le Valromay et la Mi-
Çhaille cinq archiprêîrés, savoir: