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2 if) CARTE DES DIOCÈSES DE LYON, leurs saints personnages, notamment Portes, étaient dans la circonscription du diocèse de Lyon. Ce diocèse s'étendait dans la vallée du Rhône jusqu'à Ses- sieu (Saint-Benoîl), dont le monastère avait été créé par un abbé d'Ainay, Aurélien, qui fut depuis archevêque de Lyon. De là jusqu'à Briord, Lyon ne possédait qu'une zone littorale, en sorte que, dans les montagnes contiguës, Consieu, Inni- mont, Prémesel, Ambléon etColomieu dépendaient de Belley. Mais au-dessus de Briord, le diocèse de Lyon s'élargissait- dans les montagnes de Portes et de Saint-Rambert, laissant, toutefois, Arandas et Ordonnas à celui de Belley. Près de Saint-Rambert, la ligne séparative des trois terri- toires diocésains coupait les montagnes du Haut-Bugey jusqu'à Saint-Claude et comprenait dans la circonscription de Lyon Chalet, Montgrilon, Aranc, Meyria, Nantua et Arbent, prieuré fondé par un abbé de Nantua, et même Saint-Claude dans la Franche-Comté et qui devint le siège d'un évêché en 1742; en sorte que le périmètre du diocèse de Lyon dans le Bugey égalait, surpassait même en importance les deux autres. Lyon n'avait qu'un seul archiprêtré dans le Bugey : c'était celui d'Ambronay. Philibert Collet, dans ses Commentaires des statuts de Savoie, nous en a conservé un ancien pouillé, contenant soixante-cinq paroisses, dont la plupart des noms sont estropiés, à commencer par celui du chef-lieu, Jni- bournai. Il n'est pas sans intérêt de consulter ce document qui nous fait connaître les paroisses antérieures au XIIe siè- cle,et par induction,celles qui furent créées postérieurement, par exemple Lagnieu, qui, toutefois et par une importance rapidement acquise, au XVe siècle, avait une église collégiale, fondée par Claude de Montferrand et autorisée par une bulle du pape,en 1476.