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POUR SERVIR A L'HISTOIRE BU i'OREZ. 193 de cette principauté, qui fut aussi maître des requêtes de son Parlement; Irois échevins de Lyon, de 1610 à 1678; plu- sieurs secrétaires du roi, dont deux au parlement de Piémont et chancellerie de Turin. Sous François Ier, un lieutenant général d'épée au bailliage de Bourg-Argental ; un subdélégué général de l'intendant de Lyon, un receveur du clergé de France ; et enfin, dans l'Eglise, un chanoine baron de Saint- Just, à Lyon, Il es! probable que plusieurs cumulaient de ces charges. On voit par cette longue nomenclalure la con- sidération dont devait jouir cette famille. Voici maintenant le nom des terres et seigneuries qu'elle possédait et qui servaient souvent a distinguer les membres des différentes branches : de Mary, de Baumont, du Regard, de la Tour, du Crozet, des Granges, de Saint-Julien-Molin-Molette (terre qui donna son nom à la principale), de Bôurg-Argental et d'Argental, de la Roche, de Fétan, de Chângieu, de Tartara, de Brogieu, de Lamponil. Elle a pris alliance avec les mai- sons Palern«, Le Bon (1), de Sevenas, Charrier de la Barge, Alonëz de la Fayette, de Villars, de Mayol, de la Tour du Pin, de Vogue, de Serre, Olivier de Senozan. La branche aînée des Bollioud s'est éteinte au milieu du XVIIe siècle, celle des seigneurs de Saint-Jullien finit dans le XVIIIe ; elle est aujourd'hui très-honorablement représentée par les Bellet de Tavernot de Saint-Trivier, qui descendent de Françoise Bollioud, mariée en 1731 avec Louis Bellet, seigneur de Tavernot et de Curis, chevalier d'honneur au parlement de Dombes. (1) Les Le Bon étaient seigneurs de. la Mayolière. Cette terre leur venait des Bollioud, qui en étaient eux-mêmes seigneurs en 1585, et qui très- probablement l'avaient eue par leur alliance avec les Mayol. (Voyez le Dictionnaire des fiefs de Vancienne France). 13