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124                       RUE BOURGELAT.

port de Notre-Dame (place Toîozan), le long de la mu-
raille des Pères Feuillants (1).
    Le 7 novembre 1645, le Consulat appuya de sa recom-
mandation la demande du sieur Duclepier, écuyer de la
grande écurie du roi, qui sollicitait des lettres-patentes à
l'effet d'établir à Lyon une Académie pour l'instruction
de la jeunesse et de la noblesse (2).
    On conjecture que ce dernier acte est le point le départ
de l'Académie d'équitation dont nous allons tracer l'his-
toire.
    L'Académie d'équitation eut dès le commencement un
certain éclat.
    Voici ce1 qu'en dit Chappuzeau dans son livre intitulé :
 Lyon dans son lustre, imprimé en 1656.
    « Lyon ne veut pas qu'il lui manque rien de ce que la
 noblesse du pays et la noblesse étrangère semblent re-
 chercher, et il se trouve au quartier de Bellecour une
 Académie que la beauté de son manège, et les écoliers qui
la remplissent rendent un des ornements de la cité. Son
écuyer (Jacques Forestier) est un des mieux montés, et a
 fait dresser des écuries pour cinquante chevaux, qi*i mé-
 ritent bien la peine de les aller voir     C'est là qu'avec
 celui du cheval, s'apprennent tous les nobles exercices
 que doivent savoir les personnes de naissance, et l'on
 peut, en un mot, nommer cette Académie l'école de la
 gentillesse et de la vertu. »
    Cet établissement a pris naissance non sur les remparts
 d'Ainay où il était en dernier Heu, mais sur le territoire
 du Plat; il occupait un vaste emplacement formant un
 carré de 5,200 mètres à l'angle des rues Sala et du Plat.


  (1) BB, Acles cous., 193.
  (2) BB, Actes cons., f» 230.