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DE hA RUE SAINTE-HÉLÈNE. 67 « M. Borély, curé de Saint-Polycarpe ; la pose et la bé- « nédiction de cette croix furent faites avec une grande « solennité, quelques mois seulement avant la mort de « ce vénérable ecclésiastique, qui eut lieu le 18 décem- « bre de la môme année. » S. F. Plus tard, la rue de Pusy fut suivie de la rue de Sarrcm, qui s'étendit jusqu'à !a place Louis XVIII, aujourd'hui Napoléon. La voirie a fait disparaître ces diverses déno- minations, et la rue Saint-Joseph remplace les trois tron- çons. Une histoire détaillée de l'ancienne paroisse d'Ai- nay serait des plus intéressantes et nous montrerait la transformation des nombreux établissements de ce quar- tier. La maison des Jésuites de Saint-Joseph, prise en location par l'Administration, dans les premières années de ce siècle, servit de prison jusque vers 1832,époque à laquelle le transport de ce pénitencier à Perrache per- mit d'ouvrir la rue de Bourbon de la rue Sainte-Hélène à la rue de Jarente. Les Jésuites, chassés de France en 1762., supprimés par Clément XIV en 1773, et rétablis par Pie VII en 1814, revinrent à Lyon vers 1832, el dans leur local de la rue Sala ils ont établi une magnifique bibliothèque. Je ne saurais trop louer la complaisance du R. P. Prat, conservateur de cette collection, ouverte aux chercheurs de documents. La rue Sainte-Hélène offrira bientôt un nou- vel asile à ses anciens habitants, qui y font bâtir un vaste établissement, au centre duquel s'élèvera une église. Quant à la maison de retraites, elle a perdu, sans au- cun espoir de résurrection, son ancienne destination, et depuis le 24 juin 1861, elle a été prise en location pour servir de caserne à la gendarmerie à pied. p. SAINT-OLIVE.