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                 DE LA RUE SAINTE-HÉLÈNE.                t>3

maisons à l'angle sud-ouest des rues Saint-Joseph et
Sainte-Hélène me semblent par leur style être anté-
rieures au siècle présent, et peut-être même ne sont-elles
qu'une modification des constructions qui ont fait partie
de l'établissement des Jésuites. Dans le Lyon tel qu'il
était, par A. G., 1797, en lit ces mots à propos de la
rue Saint-Joseph : « Elle porte le nom d'une ancienne
 « église à laquelle elle aboutissait. » Ces expressions
indiquent la disparition de l'église avant l'année 1797.
    Lorsqu'une rue présentait une grande longueur, il
était d'usage de la partager en tronçons, dans le but
d'indiquer plus facilement la position des maisons. Ainsi
quand la rue Saint-Joseph fui, prolongée jusqu'aux rem-
 parts d'Ainay , l'espace parcouru depuis la rue Sala
 reçut le nom de rue de Pusy. Il y avait peut-être bien
 quelque chose de bon dans cette division, cependant une
 rue dont toutes les parties dans le môme alignement
 ne sont pas séparées par quelque différence bien accen-
 tuée ne me semble pas réclamer diverses dénominations ;
 car souvent on ne se rend pas compte où commence tel
 ou tel tronçon, et l'on risque de commettre des erreurs.
  L'administration actuelle a aboli cet état de choses, et je
 crois qu'elle a eu raison ; mais cette réaction est allée
  trop loin. Ainsi, par exemple, les deux parties de la rue
  Impériale, séparées par la place, non-seulement ne sont
  plus dans la même direction, mais encore sont for-
  tement différenciées par un vaste espace. C'est pour
  cela qu'en parlant du parcours de la place Beilecour à la
  place Impériale, on ajoute ordinairement ces mots : l'an-
  cienne rue Belle-Cordiere. Il eût été d'autant plus conve-
   nable de lui laisser cette étiquette, que la rue Bourg-