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DE LA RUE SAHVTE-HÉLÈNE. S9 car, est-il dit, la science et la pratique des usages sociaux sont nécessaires pour mener à bien l'éducation de la jeunesse (18 mai 1863). Ces conseils n'eurent pas d'effet, et les Oratoriens restèrent chargés de la direction du Grand-Collège jusqu'au moment de la Révolution. Dans les aimanachs de Lyon de 1789-92, je rencontre le nom du P. Mollet, chargé de l'enseignement de la physique, et qui, rendu plus lard à la vie laïque, a professé la môme science au palais Saint-Pierre. Je me souviens d'avoir suivi ses leçons, et il eut pour successeur, vers 1824, M. Tabareau, qui devint ensuite professeur et doyen de noire Faculté des sciences, e! est décédé au mois d'août 1866. (Alm. de 1763. — Gastine. Propriété du collège. Tabl. chron., alm. 1832. —More! de Voleine, Petite chronique, Revue du Lyonn, îv, 423, 2e série). XI Le drame des Jésuites s'était terminé par leur suppres- sion totale, en vertu d'une bulle du pape Clément XIV, du 21 juillet 1773 (1). Plusieurs établissements, parmi le grand nombre confié à leur direction, durent momen- tanément souffrir de leur absence, et la maison de re- traites n'échappa probablement pas à cet inconvénient passager. Mais un arrêt du parlement, du 18 août 1762, mit à la charge des curés les maisons et établissements (1) Cette bulle, imprimée à Lyon sur deux colonnes, texte latin en regard, se vendait chez V e Reguillat, libraire, place Louis-lo-Grand, 1773. Elle a été imprimée — texle français seulement, en 1845, chez Marie aîné, rue Saint-Dominique. Cette édition est accompagnée du fac-similé d'une médaille très-rare commémorative de la suppression des Jésuites par Clé- ment XIV.