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                      DE LA HUE SMNTE-HÉLÈNE.                            51

manche suivant. Les pelletiers, qui, le jour de la saint
Jean, avaient la coutume d'offrir un cierge pendant le
graduel, ne purent se présenter à cause de la grande
foule de peuple, et il fut décidé que cette année ils feraient
leur offrande le jour de la décola (ion de saint Jean.
(Relation du jubile de 1734, par Pallieu, 1735. — Morel
de Voleine. Petite chronique. Revue du Lyonnais, rv, 409.
— Alm. de 1760. — Cochard. Descrip. de Lyon (1).

                                  VIII.
    Depuis leur institution, les Jésuites avaient de nom-
breux adversaires dans la magistrature, ainsi que dans
plusieurs congrégations rivales, et l'orage qui grondait
finit par éclater sur leurs têtes. Je n'entreprendrai pas
l'histoire des causes de la suppression de l'ordre; car il
faudrait pour cela un volume considérable. Je ferai seu-
lement remarquer qu'un travail de ce genre n'a peut-
être pas encore été fait d'une manière convenable, c'est-
à-dire par une plume impartiale. Les amis ou les enne-
mis,* également exagérés, manquent le but, et le plus
souvent les lecteurs ne sont, pas capables de se défendre
contre l'esprit de parti des auteurs (2).
   Je ne sortirai pas de Lyon, et je m'y reporte à l'année
1761, qui précéda celle de l'expulsion des Jésuites.
   Le tribunal de la sénéchaussée descendit dans l'arène,
à l'occasion d'une brochure intitulée : Réponse aux objec-

   (1) Dans cette même année 1734, célèbre par ses actes religieux, on
posa la première pierre du théâtre, construit sur les dessins de Soufflot,
et qui a été démoli en 1827. fTabl. chron. alm. 1831.)
   (2) Feu Z. Collombete de Lyon, a publié une histoire critique et générale
de la suppression des Jésuites au xm* siècle.