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42              LA MAISON DE RETRAITES

intéressés s'adressèrent au consulat et lui demandèrent
une subvention. Voici l'accord intervenu entre nos ma-
gistrats communaux et les PP. Jésuites : « Sur ce qui a
« été représenté au consulat par les sieurs Rolland, an-
 c cien échevin, Quinson, Rousseau, Jouvencel, Birouste,
  e
 « Laplanche et Bouchage, tant en leur nom que des
 « antres citoyens, associés pour l'établissement des re-
« traites dans cette ville, que depuis qu'elles ont été
« formées dans la maison professe des RR. PP. Jésuites,
 « le nombre de ceux qui s'y sont engagés a tellement
 « augmenté qu'on est obligé de renvoyer plusieurs per-
 te sonnes, parce que la maison n'était pas assez spacieuse
 « pouf les contenir. Cet inconvénient donna lieu au
 «. dessein qui fut pris de proposer aux PP. Jésuites de
 « consentir à la construction d'un bâtiment, sur leur sol,
 <•<. composé d'une chapelle et d'appartements, suffisants
 « pour loger soixante personnes ; ce qui a été exécuté
 « jusqu'à présent par la libéralité des citoyens les plus
 « attachés à ce pieux établissement ; mais comme il
 « reste encore à faire .bien des dépenses, et qu'il est
  « important d'en assurer l'usage à perpétuité aux exer-
 « cices qu'on y pratique, les sieurs Roland, Quinson et
  « autres, ci-dessus nommés, auraient humblement sup-
 « plié les dits sieurs prévôt des marchands et échevins
 « de vouloir bien contribuer à la dépense qu'il reste à
 « faire, pour une entreprise qui coûtera plus de 60.000
  « livres.
  « Ces représentations leur ont donné lieu de s'assem-
« bler plusieurs fois avec le R. P. Paulin, recteur de la
« maison professe et le R. Père de Broissia, qui est
« chargé de la direction des retraites, et s'élant trans-