Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
38                    LA MAISON DE RETRAITES

par de l'Averdy. — Notice sur E. Auger, par Péricaud
aîné. — Dict. des Ord. relig. — Gastine. Droits de la
ville à la propriété du collège. — Invent, des Arch. comm.
1595-1603. —Id. Corresp. politiques, 1596-97).

                                  III.

   Si les Jésuites, devenus directeurs du Collège, étaient
établis à Lyon, ils n'y possédaient cependant point de
noviciat. Le 6 juillet 1592, Louis-François de Rhodes (1)
donna per testament tout son bien pour bâtir une maison
professe; mais l'expulsion de 1594 ayant mis un arrêî
momentané à ce projet, le nouvel établissement fut seu-
lement approuvé, par des lettres patentes du 17 mars
1605, enregistrées à la sénéchaussée de Lyon, le 22 avril
suivant, du consentement de la ville. C'est au P. de
Canillac, qui se fit religieux en 1606, et qui voulut y
employer une partie de son patrimoine, que l'on dut la
réalisation du projet susdit. Le résultat fut la construction
d'une maison de probation, c'est-à-dire destinée princi-
palement aux exercices de la troisième annexe du noviciat,
que ces pères sont obligés de faire avant la profession
solennelle. Les Jésuites de la rue Sala conservent encore
un portrait de leur ancien bienfaiteur, sur la loiie duquel,
en assez mauvais état, on lit cette inscription : François
de Montboissier de Canillac, recteur et principal bien-
faicteur de la maison d'' probation de Saint-Joseph de la

  (I) Un P. Georges de Rhodes, jésuite, a été recteur du Petit Collège. Il
mourut en 1661. (Tabl. hist. alm. de 1837). — Histoire de cinq Pères,
de la compagnie de Jésus, qui ont souffert dans le Japon, par Alexandre
de Rhodes. Paris, 1653, in-8°.