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26                        JACQUES DE VINTIMILLE.

qui fut écbevin de Lyon en 1524, et avocat-général au
parlement des Dombes de 1535 à 1559 (1), aimait les
lettres et les cultivait avec non moins de succès que la
jurisprudence. On a de lui un Traité des péages (2), qui

 la Basse-Auvergne, à la suite d'une alliance contractée, en 1636, par Mi-
 chel de Vauzelles, capitaine au régiment de Villeroi. Ce Michel, petit-fils
 du premier avocat-général Mathieu, dont il est fait mention dans cette
 histoire, était le second fils de Mathieu de Vauzelles, écuyer, seigneur du
 Jonchay, recteur de l'Hôtel-Dicu de Lyon en 1593. François, fils de Mi-
 chel, devint fermier général vers 1691. Pierre, Jean-Baptiste et Julien-
 Léonard, ses descendants, exercèrent, depuis 1730 jusqu'à la Révolution,
 la charge héréditaire de chevalier héraut d'armes de France, qu'exerça à
^son tour, de 1815 à 1830, Jean-Baptiste de Vauzelles, décédé premier
  président de la cour d'Orléans. La postérité de Michel résida à Brioude
 jusqu'en 1804, époque où Julien-Léonard de Vauzelles, aïeul de celui qui
 écrit ces lignes, fut nommé directeur des droits-réunis d'Indre-et-Loire,
 à la résidence de Tours, après avoir siégé pendant cinq ans comme député
 au conseil des Cinq-Cents et au Corps législatif.
     (1) Le parlement de Dombes siégeait à Lyon.
     (2) TRAICTÉ DES PÉAGES, composé par M. Mathieu de Vauzelles, docteur es
 droits et avocat du Roy an Parlement de Dombes et Sèneschaucce de Lyon
  ( à Lyon, par Jean de Tournes, 1550, in-4°). Cette production valut à son
 auteur les vers suivants de Maurice Seève :
                                MAURICE SCAEVE
          En grâce de si charitable et vertueuse Œuvre de l'Autheur.
               Qui pour la famé, ou l'honneur entreprend,
               Entre Mortelz c'est chose autant louable.
               El qui labeure à son besoing, il prend
               Part de la gloire à luy seul proufitable.
               Mais par sus tous est saintement louable,
               Et tel tousjours j'estimeray celuy,
               Qui sans espoir de loyer ou d'appuy,
               Fors de vous, Loix saintes et éternelles,
               Travaille au bien et publiq et d'autruy
               (Comme on peult voir) à l'ombre de voz esles.

     Ce dernier vers contient une allusion aux armoiries de la famille de Vau-