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pagneux n'en méritent que plus d'éloges pour l'avoir pour-
suivie jusqu'à ce jour. M. Champagneux a mis la dernière
main au travail qu'avait entrepris M. Auguste Perret, enlevé
avant le temps à ses amis et à l'humanité.
   Les recettes du Bazar se sont élevées à 83,788 fr. 62 c.,
etles dépenses à 77,832 fr. 92 c. Une somme de 5,955 fr. 70 c.
reste en caisse, pour être affectée aux frais d'éducation de
plusieurs enfants polonais, ainsi qu'à des distributions de
secours aux femmes d'officiers ou de généraux qui seraient
dans le besoin. Cinq membres délégués à cet effet par la
commission resteront en exercice jusqu'à l'entier épuisement
des fonds. Le Compte-Rendu, précédé d'une notice historique
fort intéressante sur les travaux de la société , contient plu-
sieurs lettres de Lafayette et des principaux chefs de l'émi-
gration polonaise, et est accompagnée de deux listes des
citoyens qui ont concouru de leurs deniers ou de leurs dons
à alléger la position malheureuse des réfugiés qui autrefois
sous le même drapeau combattaient avec nous. L'impression
de cette brochure fait honneur aux presses- de M. Perrin.
   Voici la note que l'on nous communique pour lui donner
la publicité de notre feuille.
   « Malgré le désir qu'éprouve la société du Bazar de justi-
fier de ses actes à chacun des citoyens qui ont participé à
l'œuvre philantropique confiée à ses soins , elle se voit dans
l'impuissance d'atteindre ce résultat ; car, outre l'éconnomie
qu'elle a dû apporter dans les frais d'impression du compte-
rendu de ses travaux, un grand nombre d'indications lui

généreuse imagination q u i , en s'éteignant avaut l'âge, a néanmoins laissé derrière elle des
traces assez honorables pour que ses concitoyens lui gardent un pieux souvenir et pour que
la Pologne elle-même soit excitée à s'en rappeler quelquefois dans le douloureux récit de ses
misères.
  Les réfugiés en résidence à Lyon ont au surplus récompensé déjà notre excellent collègue de
cette vertu que nous admirions en lui. Accourus à ses funérailles , ils n'ont voulu céder à per-
sbnhe le soin d'honorer sa dépouille mortelle. Ils l'ont eux-mêmes porté au champ du repos , et
dans un triste et touchant adieu , ils ont prouvé à la ville de Lyon, dans la personne de l'un.
de ses enfants, combien était chose noble et sacrée pour eux la reconnaissance du cœur.
                                                       (NOTE DU COMPTE-RENDU.)