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        Son front qu'un crime plie , au jour préfère l'ombre.. >.
        Pâle , sourd à leurs cris , son sein gonflé d'horreur,
        Le COQSUI essayait la pourpre d'empereur !
        Et quand, loin du palais que protège une armée,
        S'écoulèrent les flots de la foule alarmée ,
        On dit qu'à ses regards un nuage sanglant
        Sur son dôme voila l'aigle au vol chancelant ! »
   Aux légendes poétiques dont il a enrichi son livre, M. Ré-
nal a mêlé des nouvelles en prose, remarquables surtout par
le cachet de sentimentalité qu'il sait imprimer à toute chose.
C'est ainsi que, dans un cadre ingénieusement tracé , et sous
ce titre : Un dépôt de mendicité, il nous fait la peinture des
vicissitudes si diverses à-travers lesquelles ont passé tant
d'existences avant de se résigner au pain de l'aumône. Quel-
ques histoires particulières , recueillies de la bouche même
des infortunés reclus , ajoutent à l'intérêt de ce tableau que
nous regrettons de ne pouvoir mettre sous les yeux de nos
lecteurs.                              ,-
   M. Rénal écrit pour tous les âges : Les Veillées des jeunes
enfans et les Encouragements du premier âge, tels sont les
titres de deux petits volumes qui se recommandent aux mères
de famille par le choix des anecdotes intéressantes et des
contes instructifs qu'ils renferment. En nous révélant une face
nouvelle du talent littéraire de M. Rénal, cette double pu-
blication assure à son auteur une place honorable parmi les
écrivains qui consacrent leurs veilles laborieuses à l'édu-
cation morale de la première enfance.
                                                 C. F