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70 Son front qu'un crime plie , au jour préfère l'ombre.. >. Pâle , sourd à leurs cris , son sein gonflé d'horreur, Le COQSUI essayait la pourpre d'empereur ! Et quand, loin du palais que protège une armée, S'écoulèrent les flots de la foule alarmée , On dit qu'à ses regards un nuage sanglant Sur son dôme voila l'aigle au vol chancelant ! » Aux légendes poétiques dont il a enrichi son livre, M. Ré- nal a mêlé des nouvelles en prose, remarquables surtout par le cachet de sentimentalité qu'il sait imprimer à toute chose. C'est ainsi que, dans un cadre ingénieusement tracé , et sous ce titre : Un dépôt de mendicité, il nous fait la peinture des vicissitudes si diverses à -travers lesquelles ont passé tant d'existences avant de se résigner au pain de l'aumône. Quel- ques histoires particulières , recueillies de la bouche même des infortunés reclus , ajoutent à l'intérêt de ce tableau que nous regrettons de ne pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs. ,- M. Rénal écrit pour tous les âges : Les Veillées des jeunes enfans et les Encouragements du premier âge, tels sont les titres de deux petits volumes qui se recommandent aux mères de famille par le choix des anecdotes intéressantes et des contes instructifs qu'ils renferment. En nous révélant une face nouvelle du talent littéraire de M. Rénal, cette double pu- blication assure à son auteur une place honorable parmi les écrivains qui consacrent leurs veilles laborieuses à l'édu- cation morale de la première enfance. C. F