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manquent, en ce que les offrandes, tant en nature qu'en
argent, remises entre ses mains, l'ont été bien souvent par
des donataires agissant en nom collectif, ou encore par des
personnes désirant garder l'anonyme. Pour obvier autant que
possible à l'inconvénient qu'elle signale, la Société nous
prie d'annoncer que des exemplaires de son compte-rendu
sont déposés, à partir de ce moment, dans les principaux
cafés, ainsi que dans les cercles et bibliothèques publiques
de cette ville.
« 583 médailles polonaises restant disponibles dans sa
caisse, elle prévient encore le public que la vente en sera
opérée au prix de cinq francs chacune, et toujours au profit
des réfugiés, par les soins de M. Godemard, bibliothécaire-
archiviste de la mairie de Lyon, auquel le dépôt vient d'en
être confié. «
Au moment de mettre sous presse la dernière feuille de la Revue, nous rece-
vons à propos de l'article intitulé : Fragment pour servir a l'histoire de Lyon
•pendant les événements d'Avril, la lettre suivante , à laquelle nous sommes
invités de donner de la publicité.
MONSIEUR ,
Un de mes confrères, M. le docteur M...., m'exprimait ce malin son éton-
nement de ce que dans ma notice sur les Evénements d'Avril, je n'avais pas
fait une mention honorable de MM. les médecins de l'Hôtel-Dieu , qui comme
tous les employés de ce vaste établissement, ont fait, pendant ces malheu-
reuses journées, tout ce qu'il était humainement possible de faire pour le
service des pauvres. Je m'empresse , puisqu'il en est temps encore, de rem-
plir celte lacune qui a été remarquée ; MM. les médecins de l'Hôtel-Dieu
ont, en effet, dans ces circonstances douloureuses dont j'ai essayé de retracer
quelques traits, donné des preuves d'un zèle et d'un courage dignes d'éloge,
en se rendant de leur domicile à l'Hôtel-Dieu pour y visiter leurs malades
toutes les fois que des obstacles matériels tout-à -fait insurmontables ne les
en ont pas empêchés.
Agréez , etc. P.
Lyon, le 23 avril 1836.