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Hiemxt jHu#kale. & ! > » < & • THEATRES ET CONCERTS. Voici long-temps que nous sommes en arrière avec les1 théâtres ; c'est que depuis un an, notre tâche est devenue pé- rilleuse et difficile. Comment, en effet, oser se prononcer hautement contre ce dévergondage de notre siècle, qui rem- place la poésie de pensée et d'aclion par le matérialisme des machines et des décors ; la bonne et savante musique par des sauteuses ou des galopes ? Savez-vous qu'il n'y a au théâtre, ni chœur, ni morceau d'ensemble, ni symphonie, qui produise autant d'effet que le galop de Gustave ? Il serait à -propos de rechercher, dans l'intérêt de l'art, d'où» vient cette étrange perversion de goût et de jugement. Aujourd'hui, le mérite musical dépend de la variété et de la fraîcheur des costumes , et il est impossible qu'un homme chante faux quand il est couvert de paillettes et de pierreries, et quand surtout défile devant lui un cortège brillant d'or e t d'écarlale. Et qu'on ne nous fasse pas le reproche de ne pas être de noire siècle; nous baillerions , malgré nous , à la représen- tation d'Alhalie ou d'Iphigénie en Tauride, le chef-cPœuvre à ®