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deux volumes de M. Poncer méritent d'être distingués de
cette foule de productions futiles dont la presse nous gratifie
chaque jour, et nous les recommandons à l'attention pu-
blique.                                  Léon BOITËL.



     L'HC-MÅ’OPATHIE ET SES AGHESSEURS , FAR M. J. M. DESSAIX,
                              D. M.

    Depuis le jour où parut la lettre adressée aux médecins fran-
 çais par le docteur Des Guidi, la bibliothèque homœopalhique
 s'est grossie d'une foule de volumes, imprimés pour la plu-
part dans notre ville. Parmi ces publications, plus ou moins
remarquables, mais toutes empreintes d'un rare cachet d'ori-
ginalité, la brochure du docteur Dessaix occupe, sans con-
tredit, le premier rang, et nous lui devons, à ce titre, une
mention toute particulière. Si notre cité, peu faite à ce genre
d'illustration, s'étonne encore aujourd'hui d'avoir été choisie,
entre toutes, pour servir de tribune aux discussions scienti-
fiques, soulevées par les continuateurs d'Hahnemann, du
moins ne restera-t-elle pas indifférente aux efforts tentés par
un homme d'esprit et de conviction pour faire triompher ses
croyances. Ce n'est pas, d'ailleurs, un spectacle sans intérêt
que celui d'une lutte engagée, au profit de l'humanité, contre
les idées du tems, par des hommes ayant un nom fait et une
position acquise, et se vouant, corps et ame, à la tâche im-
mense de prouver qu'ils ont raison contre tous. Bien d'autres
ont échoué dans une pareille entreprise ; et les disciples de
Saint-Simon, aujourd'hui errants et dispersés, pourraient
dire ce qu'il en coûte pour se poser en dehors de tous et vou-
loir jeter les fondements d'une doctrine nouvelle.
  Toutefois, le livre de M. Dessaix n'est pas seulement une
œuvre de propagande. Restreinte aux étroites limites de quel-
ques pages, la discussion des théories homéopathiques s'efface
devant le but indiqué par le titre de l'ouvrage. C'est une vé-