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— 454 — de Lyon et des départemens méridionaux de la France (album) in-folio, Lyon, 1835 = ARTAUD, 1835. — Idem, Description de la mosaïque de M. Macors, in-8, 1806 = ARTAUD, 1806, in-8. — Idem, Description d'une mosaïque représentant des jeux du cirque, in-folio, Lyon, 1806 = ARTAUD, 1806, in-fol. — B. VERMOREL, Historique et statistique des voies publiques comprises dans les quartiers de Bellecour, Ainay, Perrache et presqu'île Perrache, 2 vol. gr. in-8 (manuscrit déposé aux archives municipales de Lyon) = VERMOREL, Historique. — Idem, plusieurs volumes de notes manuscrites, aux mêmes archives = VERMOREL, Notes — COMARMOND, Description des antiquités et objets d'art contenus dans les salles du Palais des Arts de la ville de Lyon, in-4, Lyon, 1855- 1857.— COMARMOND, Description... — Le surplus de la bibliographie sera donné dans les notes. I 1. Il y a un siècle, Lyon ne dépassait point, au midi, entre Rhône et Saône, la ligne des vieux remparts d'Ainay. Encore les espaces non bâtis, des remparts à Bellecour, étaient-ils nombreux et vastes. Parmi ceux que les constructions neuves entamaient déjà , se trouvait le clos Macors. Vers 1821, Fortis * écrit que, si l'on pénètre dans la ville par la rue de Puzy — portion médiane de l'actuelle rue Auguste-Comte —, on aperçoit à l'entrée deux pavillons, dont « l'un était celui d'une habitation agréable, appelée pendant plusieurs années jardin des Mosaïques », parce que le propriétaire y avait découvert, en 1806 et 1809, quelques-uns de ces pavements, vestiges du passé romain, entr'autres la mosaïque des Jeux du cirque et celle de Méléa- gre. Il ajoute : « Le jardin a été détruit et l'on y a élevé des maisons ». Quelles étaient l'origine et l'étendue de ce domaine ? Lorsque les Jésuites furent expulsés du royaume, en 1762, ils possé- daient à Lyon, dans le quartier d'Ainay, une grande propriété, le noviciat de Saint-Joseph et ses dépendances, bâtiments et jardins, laquelle, avec 1. Voyage pittoresque et historique à Lyon, 1,1831, p. 130 et suiv.