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      C'étaient là les membres actifs, auxquels il faut joindre Alexandre Flacheron
et Auguste Flandrin, morts depuis 1841 et déjà remplacés. D'autres membres,
que Boitel appelle euphémiquement « membres inactifs, estomacs paresseux »,
s'étaient en réalité retirés du cénacle et ne venaient plus aux banquets. Inactifs,
les peintres Dubuisson et Antoine Duclaux, le poète Cl. Billiet qui avait été un
moment secrétaire, le sculpteur Léopold deoRuolz, professeur à l'Ecole des Beaux-
Arts, le naturaliste Claude Jourdan qui y enseignait l'anatomie et était titulaire
de la chaire de zoologie à la Faculté des Sciences, et enfin Victor de Laprade.
      Mais, à l'origine, le poète de Psyché avait assisté aux réunions des Bonnets
de coton. C'est bien lui que représente un dessin reproduit dans un des volumes
d'Alexis Rousset, avec la légende « Banquet des Intelllligences au pavillon Nicolas.
Un membre de l'Académie française (qui ne l'était pas encore) dansant le cancan
avec un gros peintre ». Son vis-à>vis était évidemment Michel Genod.


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       Une dernière catégorie était celle des « membres honoraires ». Ce titre était
 réservé, à ce qu'il semble, aux littérateurs ou artistes non Lyonnais qui avaient
assisté comme invités à un banquet de la société et peut-être aux membres offi-
 ciellement démissionnaires. Boitel cite, dans cette section :
       Baumes-Arnaud (le docteur Baumes^), Blanchard, un des fondateurs, main-
 tenant fixé à Chatou, Bonnet — peut-être le major de l'Hôtel-Dieu qui, au dire
de Stéphane Mestre, avait dû « souvent se trouver étonné de son entourage au
pavillon Nicolas » ; peut-être le sculpteur Guillaume Bonnet, ou un homonyme i —
l'acteur Brindeau des Français, déjà nommé, Henri Brun, sculpteur, originaire de
 Lyon, à qui Victor de Laprade dédia des vers en 1841, Paul Chenavard, le futur
décorateur du Panthéon qui s'arrêtait parfois dans sa ville natale, au cours de ses
voyages d'art à travers l'Europe, le poète Auguste Desportes, d'Aubenas et de
Paris, le pianiste italien Théodore Doelher, le peintre Isidore Flacheron qui d'ordi-
naire habitait Rome, le comique Hoffmann, cité plus haut, le peintre breton Hostein,
le sculpteur stéphanois Jean-Louis-Nicolas Jaley, Leblanc, bibliothécaire à Vienne,
Lepeintre aîné, doyen des comiques parisiens, Hippolyte Leymarie, peintre, graveur,
lithographe et historien, alors malade à Saint-Rambert-en-Bugey, où il mourut à
la fin de 1844, le peintre portraitiste Emile Meulien, Henri Monnier, le père de
Joseph Prudhomme, écrivain, dessinateur et acteur, le Viennois François Ponsard