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le vent de feu, et qui sont morts dans un blasphème, ultime acte de foi,
sans que jamais un ange soit venu poser sur leur front le baiser qui s'ar-
rondit en auréole.
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     (I) Jules Claretie, Pétrus Borel ; Paris, Pincebourde, 1865.
     (3) Histoire du romantisme, p. 37.
     (3) Les Borel d'Hauterive sont originaires du Dauphiné. Les ruines du château d'Hauterive se
trouvent entre Grenoble et Saint-Marcellin, sur les bords de la Galaure.
     (A. Borel, Annuaire de la Noblesse; 1843, p. 289).
     La noblesse des deux frères Pétrus et André (ce dernier né à Lyon en 1812) a été souvent contestée.
Voir notamment Laine, Archives de la Noblesse, tome 1".
     Au reste, l'acte de naissance de Pétrus ne mentionne pas le nom d'Hauterive qu'il n'était alors nulle-
ment dangereux de porter. « Le 30 juin 1809, par devant... a comparu André Borel, clincailler, rue des
Quatre-Chapeaux, lequel a présenté un enfant mâle né hier soir à 7 heures de lui comparant et de demoiselle
Magdeleine Victoire Garnaud, son épouse, auquel enfant on a donné les prénoms de Joseph Pétrus...».
                                                               (Arch. mun., 1809, naissances, n° 1984).
     (4) Il faudra bien faire descendre un jour le lecteur dans cet « enfer ». Une pudibonderie excessive
retranche trop facilement du monde intellectuel certains ouvrages non dénués de valeur, et moins néfastes
aux lettres que d'autres, par exemple les poésies de M. Jean Aicard, que l'on voit impunément partout.
     (5) Sonnet à Madame Louise Paradol, la mère de Prévost Paradol et sociétaire de la Comédie Française.
     (6) Philothée O'Neddy, Feu et Flamme ; Paris, 1833.
     (7) André Borel était secrétaire bibliothécaire de l'Ecole des Chartes et publia l'Annuaire de la
Noblesse.