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182 RAPPORT SUR M. CNAT DE CAHIZY nécessairement étroites, de vous les analyser comme ils le mériteraient. Je me bornerai presque à leur nomenclature, et j'oublie peut-être même d'en nommer quelques-uns, en fouillant dans son bagage scientifique. Le premier qui me tombe sous la main est la descrip- tion, avec planches, de remarquables peintures murales, très-anciennes, conservées dans l'humble église rurale de Saint-Dezert, près Chalon. Puis, je trouve des recherches sur « les Conditions de la vie privée en Bourgogne, en 1385 » ; — à côté de cette intéressante étude, qui nous initie à la vie privée de nos pères, el nous révèle les prix des denrées les plus néces- saires à la vie, je rencontre un livre qui a pour titre : Marguerite de France, duchesse de Bourgogne, sa vie intime et l'état de sa maison, extrait des Escroes de la dépense de son hôtel. Cette fois, c'est dans la Cour princière de nos ducs et qui n'a eu d'égale,en splendeurs et en magnificences, que celle de nos rois, que l'auteur nous conduit. Mais je ne peux, Messieurs, que vous parler de souvenir de cette remarquable ceuvre; je ne l'ai pas sous la main, mais je crois me rappeler qu'elle donne les renseignements les plus intéressants sur les habitudes de nos anciens princes, sur leur ameublement et sur leurs voyages avec leur nombreuse suite et leurs nombreux et lourds chariots. En 1868, M. Canat de Chizy a publié « des Observations sur quelques chartes concernant F Eglise de Lyon. » — Ici l'auteur a empiété un peu sur votre domaine et a mis le pied chez vous, — mais ne lui en veuillez pas. — S'il a franchi notre mur mitoyen et regardé dans votre maison, il vous a montré, charitablement, des erreurs commises par un auteur estimé, dans la publication de trois chartes, concernant plusieurs de vos églises, et il a rétabli des