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DE L'HOTEL-MEH DE MONTBRISON 453 pour se conformer aux vœux des habitants de Montbrison, appelèrent pour desservir l'Hôtel-Dieu, les religieuses Augustines delà Charité-sur-Loire, dont l'origine remon- tait au xn e siècle. Elles n'étaient point cloîtrées. Sœur Janin, appartenant à cette communauté, fut envoyée à Montbrison pour établir l'ordre des Hospitalières; puis, après avoir consolidé l'Œuvre, elle retourna à la Charité. 1656. — Confrérie des Agonisants, établie dans l'église Sainte-Anne. LES RELIGIEUSES AUGUSTINES DE LA CHABITÉ NOTRE-DAME 4683. — Une jeune fille du peuple, du nom de Simone Ganguin, née au village de Pathay, près d'Orléans, en septembre 1594, dès l'âge le plus tendre, avait conçu dans sa jeunesse, le dessein de fonder un ordre pour le service des pauvres malades. Pendant de longues années elle eut à combattre les difficultés de tous genres, les obstacles les plus insurmontables; la calomnie même ne l'épargna pas. Ainsi se justifia le nom de Françoise de la Croix qu'elle avait pris en entrant en religion. Mais sa piété et sa cons- tance, pleine de confiance en Dieu, triomphèrent de tout. Louis XIII reconnut l'Ordre qu'elle venait de fonder à Paris, place Royale, par ses lettres-patentes de 1625, qui ne furent entérinées par le Parlement qu'en 1628, époque réelle de 'la fondation ; et Urbain VIII, en 1634, approuva le nouvel Institut. Bientôt l'Œuvre de la pauvre fille de Pathay se répandit au loin et les fondations se multiplièrent: La Rochelle en 1632, la Roquette en 1636, Pathay en 1638, Béziers en 1646, Toulouse en 1655, Bourg en 1655, Pezenas en 1657, Limouxen 1660, Mâcon en 4663, Saint- Etienne en 1666.