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MINIMES 423 rations et remontrances le âii Notaire nous a octroyé acte, pour servir ce que dé raison. « Auparavant la susdite fête du Saint Sacrement de l'année 1636, Messieurs les chanoines de Saint-Just ayant député de leur corps pour nous prier d'aller au devant et au retour de leur procession jusques à la croix appelée de Colle, comme ils nous en à voient déjà prié et l'avions fait l'année précédente, que cette coutume de les accom- pagner a commencé l'une et l'autre desdites années, notre Chapitre s'étant assemblé pour délibérer sur telles réqui- sitions, on fut d'avis, par pure piété et dévotion seulement, comme il se voit par les actes capituMres, qu'on iroit au-devant du Saint Sacrement et non pour s'assujettir à Messieurs dé Saint-Just en aucune manière, pourveu tou- tefois que leur procession se fasse et soit à huit heures dans notre Eglise et qu'ils nous donnent une déclaration par écrit de leur Chapitre, qu'ils n'entendent point pour cela, de s'acquérir aucun droit de servitude ou autre quel- conque sur nous et nôtre Eglise, à défaut de quoy nous en prendrions un acte par main de notaire, pour nous servir éh ce que besoin seroit, et qu'au retour de la pro- cession deMessieurs de Saint Just, nous varierions l'ordre de les acccompagner et reconduire; afin de rompre toute espèce de coutume et possession présomptive, allant seu- lement jusques en dehors de notre Eglise sur la place, où nous nous arrêterions à genoux, jusqu'à ce que le Saint Sacrement soit passé. Ce qui s'effectue de la sorte. Et de plus, quand la dite procession est entrée dans le choeur de notre Eglise, nous laissons les chaises libres à Messieurs de Saint-Just et nous nous mettons à genoux du côté de l'Evangile, pendant que les dits sieurs chantent quelques môttets et lorsqu'ils s'en retournent, là Croix et les Reli- gieux se mettent devant, comme quand ils sont venus, pour les accompagner jusqu'au dit lieu.