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        ,        ET DE XEHAltf HÈ VAtfZÉLLES              433

que de l'Arsenal, in-16, 8516. B.) Une très-mauvaise contre-
façon de ce recueil fut donnée, au seizième siècle, par la
veuve Jehan Bonfons, libraire à Paris ; Méon, au commen-
cement du dix-neuvième, le réédita, en y joignant d'au-
tres pièces de même nature (Paris 1807 et 1809, in-8 ) ;
enfin un libraire de Hollande l'a réimprimé en 1866, à 104
exemplaires numérotés (Amsterdam, in-16). Biu.net [Ma-
nuel du Libraire.) signale une édition donnée à Paris par
Charles L'Angelier, dès 1543 (in-16, avec-figures). « Plu-
sieurs bibliographes, dit-il encore, citent du même recueil
les éditions de Lyon, François Juste, 1536 et 1537, in-16;
mais il est évident qu'ils ont voulu parler de l'Hécatomphik
de Léon Baptiste Alberti, édition de 1536, sans lieu d'im-
pression, et de Lyon, 1537, in-16, recueil dans lequel se
trouve effectivement une partie des Blasons du corps féminin. »
Il y aurait lieu de contrôler cette assertion de Brunet : la
seule édition de la traduction de l'Hécatomphik que nous
ayons pu consulter (Biblioth. nat., in-i 6, Y, 95 5, A) est datée
de 1534 : on y trouve bien quelques poésies françaises,
mais elle ne contient pas nos Blasons. Méon, d'autre part,
ne fait aucune mention de l'Hécatomphik, tout en parais-
sant avoir eu connaissance d'éditions données en 1536 et
1537 par-François Juste : il publie un texte plus correct
que celui de 1550 et il inscrit dans ses réimpressions, au-
dessous du mot Vauzelles, la date de 1536. — Le blason
des Cheveulx doit être attribué à Matthieu plutôt qu'à Jehan
de Vauzelles. Ce dernier, en effet, en insérant dans le recueil
de L'Angelier un autre blason, celui de la Mort, que nous
donnons plus loin, ne s'est pas contenté de placer son nom
au-dessous du titre ; il a en outre mis à la fin de la pièce,
selon son habitude, sa devise : D'un vfay zek.



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