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              RAPPORT SUR M, CANAT DE CHIZY            481
ments de leurs arts, leurs armes, leur céramique ; vous
avez surpris et décrit les habitudes de leur vie privée ; ces
circonstances atténuantes vous ont mérité l'absolution, et
vous permettrez bien à un ami et à un collègue, de vous
rappeler ce souvenir qui doit vous être cher.
   M. Canat de Chizy était toujours aussi du nombre de
ces intrépides pionniers. Au retour de leurs expéditions,
il se penchait sur les débris que nous rapportions, et
dont nous avons formé le musée lapidaire de Chalon. Ses
méditations ont valu à la science un monument, de pro-
portions plus modestes, mais semblable en savoir à celui
que M. de Boissieu a élevé, à Lyon, à l'épigraphie lyon-
naise.
   Je ne vous le décrirai pas, — vous le possédez —. et
vous l'avez au moins feuilleté. C'est toute l'épigraphie
romaine du Chalonnais, que M. Canat de Chizy s'est plu
à réunir dans ce grand travail publié dans les Mémoires
de la Société oVHistoire et d'Archéologie de Chalon-sur-
Saône. Car je dois vous dire, Messieurs, que dès le jour
où ces jeunes érudits, dont je vous ai déjà parlé, se furent
réunis et associés définitivement, ils décidèrent la publi-
cation de Mémoires, et leur début fut un succès. Ces Mé-
moires, qui sont aussi dans le tas de livres enfouis dans je
ne sais quelles catacombes obscures et inabordables, que
nous décorons du nom de notre bibliothèque, ces
Mémoires, en effet, ont valu à la Société chalonnaise,
 non-seulement l'admiration de ses doctes émules, mais
 aussi la distinction flatteuse de l'Etat et le don généreux
 d'une des récompenses pécuniaires, non à dédaigner,
 que décerne la réunion de la Sorbonne.
  Faut-il vous citer,maintenant, tous les autres travaux de
M. Canat de Chizy? — La liste en est si longue qu'il
m'est presque impossible, dans un rapport, aux limites

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