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JEANNE DE NAVARRE 33 de hauteur, représenté à droite, et en regard de celui de France, dans un sceau de neuf centimètres sur cinq et demi, est indiqué ainsi dans le texte de la page 345 : « Sceau n° 5, gravé vers 1285. Arch. du royaume, sec- « tionhist. J. 194. Jeanne de Navarre, femme de Phi- « lippe IV. — Ecriture majuscule gothique. N° XXXI « de la notice. Date de l'acte 1288 » et à la page suivante on lit : SlGILVM IOHANN'E DEI GRACIA FRANCORVM ET NAVArre REGINE CAMPANIE ET BRIE COMITISSE PALATINE Le sceau, terminé en ogive aux deux extrémités, re- présente la reine dans une stalle ou niche, entre deux écussons suspendus à des colonnettes, celui à dextre : aux armes de France : à 6 fleurs de lis, posées 3, 2 et 1 ; et l'autre à senestre, aux armes de Navarre qui sont des chaînes posées en orle et en sautoir, d'après le texte de la notice XXXI, page 381, explicative de ce sceau. La planche H a deux contre-sceaux de Charles V ; le premier, n°l* gravé vers 1364 tenant à un acte de 1367 dont l'écu est semé de fleurs de lis, et avant que ce roi les eût réduites à trois en 1376 « en l'honneur de la très Sainte-Trinité » est-il dit dans ses lettres patentes relatives à la fondation du couvent des Célestins de la Sainte-Trinité, à Limay près de Mantes ; selon une charte des archives de Seine-et-Oise retrouvée par l'archiviste M. Breval et communiquée à M. Borel d'Hauterive archiviste-paléographe qui en a fait l'objet d'une notice 3