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128 LE LAC CE PALADRU un spirituel et charmant journal de Grenoble le Dauphinè, où il n'a pas été contredit. Quoique mon article ait déjà paru, j'ose croire qu'il est inconnu à la plupart de vos lec- teurs. Ayez la bonté de le reproduire. Le Directeur du Dauphinè, M. Drevet, .ne s'en formalisera pas ; M. le baron Raverat ne connaissant ni mon nom ni mon adresse, ne me poursuivra pas ; vous aurez donné la note vraie et enfin vous obligerez celui qui a l'honneur d'être, Monsieur, Votre humble serviteur. UN TOURISTE RECONNAISSANT VOYAGE AU LAC DE PALADRU Connais-la ce pays où fleurit levroces? C'est la qu'un avocat doit avoir dn succès! LiMAllTINE. Au lieu d'emprunter au chantre inspiré du. Lac (risn de celui du Bourget), ces deux beaux vers si empreints de son sublime génie, j'aurais peut-être mieux fait de m'adresser à un autre poète non moins connu en Dau- phinè, à Mrae Amélie Ernst, la célèbre lectrice des cours de la Sorbonne, et de répéter avec elle ce vers magnifi- que et douloureux qu'elle adressait naguère à son ami Joséphin Soularjr : Ah! ne retournons jamais aux lieux où nous fûmes heureux! Grande pensée, magistralement rendue et surtout si profonde qu'elle fait rêver 11! Axiome admirablement adapté à ma position présente et que j'aurais dû méditer avant de faire mon voyage. Quel coup de soleil j'aurais économisé! Quelles décep-