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                          LA VILLA DE MONCORIN.                                 157
   — Tout me porte à croire que le volume imprimé l'année suivante
à Paris sous le titre à' Œuvres postunies de Monsieur de La Fontaine,
et dont la dédicace, au- marquis de Sablé, est signée Ulrich, a été pu-
blié par madame Hervart; ce qui me conduit à faire cette conjecture,
c'est que Mathieu Marais a dit, sous l'année 1691 de sa Vie de La
Fontaine, que « les lettres en prose à madame Hervart sont mises
« sous cette année, parce qu'il y est parlé de faits arrivés en ce
temps (1) » . Or, ces lettres, dans toutes les éditions que j'ai pu con-
sulter, portent pour adresse à madame Ulrich (2) laquelle, suivant
toutes les probabilités, n'est autre que la femme de Jean Antoine
Hervart, celui dont Vergier a fait l'épithalame vers 1686. Je pourrais
en dire davantage, mais il me suffit d'avoir, en réparant une omission,
signalé deux noms qui manquent au catalogue très-incomplet des
Lyonnais dignes de mémoire.
                                                            A. PÉRICAUD.


  (I) Voyez les Œuvres inédites de J. de La Fontaine recueillies par Paul Lacroix,
p. 449, les Œuvres de Vergier, édition Cazin, tome 3, page 226 et 246 ; le La Fontaine
de 'Walekenaer, (Euv. diverses, p. 582 ; Moreri et la Biogr. Didot, article HERVART ,
Voyez aussi, sur le voyage deLa Fontaine a Lyon, mes Notes et Documents, année 1678
p. 45
  (S) L'édition stéréotype d'Herhan, Paris 1804, porte pour adresse des deux lettres : h
Madame *** »




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