Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                              441
   Le second anonyme signataire de la dédicace pourrait bien
être le /. Marcel dont j'ai déjà parlé.
   Le Lion pacifique fut sans doute publié vers les premiers
jours de 1630, car il n'y est point question du séjour que
Louis XIII fit à Lyon celte même année. Les auteurs y chau-
lent les bienfaits que doit à son gouverneur et à ses magis-
trats consulaires, la ville de Lyon, q u i , depuis plus de cent
ans, avait été en proie à toutes sortes de fléaux et de cala-
mités, et qui, après tant de tourmentes , commençait à re-
prendre son ancienne splendeur.
   VII. Le Chasse-ennuy, ou l'honneste entrelien des bonnes
compagnies. Lyon, Claude Larjot, 1628-1631, 2 vol. in-12.
   Ce livre , dit M. Brunet, est rarement complet avec la se-
conde partie qui contient, comme la première, cinq centu-
ries ; c'est, ajoute-t-il, cette première partie qui a été réim-
primée à Paris en 1635, 1641 et 1645, et à Rouen, 3 651 et
1652 , in-12. Manuel du Libr. , Supplément.
   La première partie du Chasse-ennuy est dédiée à Jean Du-
rand, lieutenant-général pour le roy, en la ville de Lyon,
pays de Lyonnois, Forest et Beaujolois. Celte dédicace n'ap-
prend rien ; mais dans l'Avis au lecteur, Garon dit qu'il com-
posa cet ouvrage en la calamité d'une furieuse maladie de
goutte. Puis il ajoute plus bas : « J'y ay ramasséles pointes les
« plus subtiles que j'ay pu rencontrer en la lecture de quel-
le ques livres grecs , latins , françois , italiens , espagnols ,
« allemans et autres langues, etc. » Suivent trois pièces de
vers à la louange de l'auteur ; la meilleure , ou plutôt la moins
mauvaise, est de Jean Condenlial, auteur forésien , q u i , je
crois, n'a d'article dans aucune biographie, quoiqu'il ait com-
posé plusieurs ouvrages.— La seconde partie du Chasse-en-
 nuy est dédiée à M. de Rebé, chantre et comte de l'église de
 Lyon, prévost de Saint-Pierre de Mascon, etc. On remarque
 dans celle dédicace le passage suivant :
   « C'est le douziesme des enfans que depuis douze ans j'ay
 « mis au inonde , et semble qu'auec raison je peus à l'imita-