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377 rissante. Lés ateliers, l'Môtel-de-Villé, lé bel hôpital de la Charité, la bibliothèque dès Jésuites, le couvent des Char- treux, là sà llè de spectacle partagèrent notre attention. « Ici, je me rappelle qu'à mon passage pour aller à G e - nève, là demoiselle Dèstouche, directrice du spectacle, m'avait fait demander laquelle de mes tragédie^ je Vou- lais que l'on donnât à mon retour. Je fuS sensible à cette honnêteté ; mais je rire bornai à lui en rendre grâces, et je lui demandai pour mon retour celle des tragédies de Voltaire que ses aéteûrs joueraient le mieux. Ils doh&èrénï Alzirë ( l ) . Les tragédies de Mà rmoritel sont au nombre de éiHÉj•:' Denis le tyran, Aristômêlié, Cléopâtre, les Héraclidès et Ntimitor ; applaudies dans là nouveauté, elles ottt perdu tout leur éclat et ne trouvent pas même aujourd'hui dès lecteurs; Elles valurent à leur auteur un commencement de fortuné et dé gloire ; elles lui procurèrent des amitiés distinguées. Parmi lés connaissances littéraires dé Marmoh- tel, il faut placer en première ligne un Lyonnais j l'âbbé Morellet. Unis d'abord par les liens de l'amitié, ils lé furent ensuite par des rtceuds plus étroits encore. Morellet vivait à Paris avec son frère : leur steury veuve dé M. Léyrin dé Montigny, venait de Lyon avec sa jeune fille embellir leur Société. «L'abbé, dit Mà rmontèl, qui m'avait annoncé le bon- heur qu'ils allaient avoir d'être réiïïiis en! famille, rri'éeri- vit un j o u r : — Mon ami, c'est demain qn'arivent nos femmes ; venez novts aider, je vous prie, k les bien rece- voir (2). » (1) MiriïiOïrtt'l , Êèûtmt-H , livré Vlil, f>. Mi. (2) Mémoires, livre IX , p. 169.