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lettre sur le P. de Oolonia (Revue du Lyonnais, t. 1, pag.392-397) donna
une traduction des Olympiques. Celle de M. Perrault-Maynand a beaucoup
plus de précision et dp grâce ; elle est précédée d'une vie de Pindare, puis
d'une bonne Dissertation sur les Jeux olympiques, et imprimée avec luxe.


HYMNES SACRÉS DE MANZOM , traduits de l'italien avec le texte eu regard,
  par J.-F. GRÉGOIRE et F.-Z. COUOMBET, suivis d'une Hymne à la Croix, par
  SILVIO PELMCO. A Lyon, chez Sauvignet, mip. Rossary, 1836, iu-32.

    Deux amis , MM. Grégoire et Collombet, que l'on retrouve toujours réunis
lorsqu'il s'agit d'études et de travaux littéraires, ont fait passer dans notre
 langue, avec beaucoup d'art et de bonheur , toute la poétique pensée des
hymnes sacrés de Manzoni, l'auteur des Fiancés , ce roman qui a obtenu un
succès européen. Nous sommes forcés, dans l'impossibilité de la citer tout
entière, de mentionner la Résurrection comme un des morceaux les plus
beaux et par l'élévation de la pensée et par la richesse des images. Un hymne
à la Croix de Silvio Pellico et une ode sur l'Ascension, traduite de Pespaguol
de l'élégiaque Luis de Léon , terminent cet opuscule in-32 , qui s'ouvre pav
plusieurs poésies religieuses , inspirées par les hymnes de Manzoni et dues
à des auteurs contemporains, et entr'autres à Jules Lefèvre , Edouard Tur-
quety, Antony Deschamps. Pourquoi, au lieu de ses cantiques si niais et si
nuls, tant par la forme que par le fond, et si ridicules par leurs airs mon-
dains , l'église n'aurait-elle pas des chants dignes à la fois de notre culte et
de nos oreilles. Quand elle le voudra, elle aura ses poètes et ses musiciens;
 il lui suffira pour cela de se dépouiller un peu en leur faveur de ce bien-être
 plus que superflu, de ces gros honoraires, de ce luxe épiscopal qui con-
trastent si vivement avec l'humilité chrétienne et la pauvreté des premiers
 apôtres ; les arts et la religion se féconderaient alors mutuellement.



ÉMANY, — SOUVENIRS DE LA RESTAURATION, — par ANTONY RÉNAL.
  A Paris, chez Hippolyte Souverain , éditeur, 1837, in-8°.

   Notfs donnerons une appréciation de ce roman dans un de nos prochains
numéros. L'auteur est notre compatriote et notre ami ; nous lui devons la vé-
rité , nous la lui dirons,


   — M. l'abbé Goùdard vient de faire paraître une première lettre a M. l'abbé
 Combalot, à l'occasion d'une brochure de ce dernier contre M. F. de La