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à son profit , dans un temps où la guerre entre la France
et l'Angleterre ne permettait d'avoir de l'indigo et du
pastel qu'à un prix exorbitant , elle lui aurait donné une
fortune immense. Il l'a livrée généreusement au commerce
et cela lui paraît une chose si simple qu'il n'en parle mê-
me pas.
   La perte que M. Raymond fit de sa mère, le besoin du
repos et la nécessité de surveiller ses affaires pécuniaires ,
le décidèrent à donner sa démission. Ici se termine sa car-
rière publique.
   Les trois chapitres qui terminent l'ouvrage sont consacrés
au récit d'un voyage à Paris , où l'auteur reçut , à l'expo-
sition de 1819 , un des premiers prix décernés à la plus
importante découverte faite dans l'espace de dix ans , et
enfin à la relation de deux voyages à la Grande-Chartreuse.

                                                         A. HÉNON.


  Au moment de mettre cette feuille sous presse , la Revue du
Dauphiné (1) que publie M. OUivier Jules avec tant de cons-
cience et de talent, nous apporte de nouveaux documents sur
M. Raymond. Nous reproduirons ici cet article comme un
complément aux détails biographiques que nous venons de
donner.

   M. Raymond\( Jean-Michel), né à Saint-Vallier, département de la Drome,
le 24 mars iTÙ6, y est mort le 6 mai 1837, à la suite d'une longue et dou-
loureuse maladie.1,
  Il se destina d'abord à la médecine, et après avoir reçu le grade de doc-
teur à la Faculté de Montpellier^jLïint, en 1786, exercer son art à Saint-
  Ci) Revue dulDauphiM, in-8°; Valence, Ollivier Jules, directeur. On
souscrit chez Borel,'" imprimeur, rue Sainte-Marie, 1, et à Lyon, chez
L. Boilel, quai Saint-Antoine, 36. La livraison de juin complète le 1 e r volume.