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.375 A SAINTE BEUVE. Vous avez hieii à itnè , n'ést-cè pas , doux poêle , Vous avez bien souffert ; et votre ame inquiète A tremblé biéiî des fois d'un long regard d*âmôur ? Vous avez bien géniij dans de secrètes larmes j Sur les bonheurs muets, les voluptés ; les charmes , El les rêves flottants dû jour ; Sur les mots murmurés dans l'ivresse des rondes , Sur les désirs mauvais et sur les beautés blondes Dont votre cœur ardent était trop euflânïmé, Vous avez bien poussé des sanglots solitaires j Et vous vous êtes dit en paroles austères : t Seigneur, Seigneur» j'ai trop aimé ! < « Seigneur j Seigneur j mon ame est une pécheresse « Stérile en repentir et féconde en tendresse ; « Inspirez lui, Seigneur , de célestes soupirs, « Les douleurs du ciliée et les fortes du jeune, « Refaites la j Seigneur * et vierge et toute jeune Se répandant en sairils désirs.* » Puis vous avezmaudit lés amours insensées * Et les vers pà rfuhiés et les tendres pensées j Et les loisirs errants et les transports ëpars, Vous avez fait votre ame et plus ferme et plus mure -, Comme un guerrier sans peur cloué dans son armure Vous avez affronté les dards. Oh ! votre vie est belle ! et dans ce vaste ab|me Où chacun jette un nom ou modeste ou sublime -, Aucun n'a retenti grand comtfié voire nom ; Car vous avez écrit les maux de votre vie * Et vous avez prêché la sanglante agonie Comme l'apotre dans Sion.