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               H&rologie Cgotmat**.



                             JOSEPH DUMAS.

   Nous empruntons à une notice nécrologique de M. Cayx,
professeur d'hisloire au collège Chariemagne, quelques dé-
tails intéressants sur l'excellent et vénérable proviseur que
ce collège vient de perdre (1).

   « M. Dumas ( Joseph ) altait bientôt accomplir sa quatre-vingt-deuxième
année ; il était né à Lyon, le 25 mars 175S. Il avait dix ans de plus que
son frère , Charles-Louis Dumas , ancien doyen de la faculté de médecine de
Montpellier, et qui, par ses leçons et par ses ouvrages, a été l'une des gloires
de celle école si renommée. M. Dumas, après avoir fait des éludes solides au
grand collège de Lyon , alla les continuer à Dijon , où il fut reçu licencié
en droit. Admis au nombre des avocats de Lyon en -1780, il suivit pendant
quelque temps le barreau. Il eut pu obtenir un rang honorable parmi les,
avocats do cette grande cité , s'il n'eut été appelé à Paris par son amour
pour les lettres et le désir d'être témoin des grands événements que présa-
geaient aux esprits éclairés l'état de la France et la faiblesse de la royauté.
Cependant M. Bumas, au milieu des orages politiques du dernier siècle, resta
 constamment fidèle au culte des muses. Il prit part à la rédaction de quelques
feuilles du temps, et concourut à l'éloge d'Alembert, proposé par l'Acadé-
mie française en 1788. Le prix ne fut point donné. L'Académie , tout en re-

 ( i ) Joseph Dumas est mort le i 5 février 187*7. Voyez le MONITEUR du 6 mars.