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REVUE DU LYONNAIS. INONDATIONS DU &[D®£Eâ Sfâ a a a & 8&(*Ma A. D I V E R S E S ÉPOQUES. Le Rhône et la Saône nous ont tour à tour donné, pendant les derniers mois de l'année 1836, l'effrayant spectacle de leur mutuel débordement. Le Rhône s'est d'abord étendu bien avant dans les plaines des Brotteaux, et s'est emparé de la Guillotière. Il s'était fait locataire de la plupart des maisons de ce vaste faubourg. La Saône, l'indolente rivière, est devenue un torrent dévastateur. Son onde a mugi sous nos ponts et couvert nos quais. Notre ville, par sa position et par le vice de son cndiguement, est, à la moindre crue, aux prises avec les deux fleuves qui l'étranglent. Si elle leur doit, grâce à la facilité de ses débouchés , une partie de ses ri- chesses et de sa prospérité commerciale ', elle a dû souvent aussi à leur double voisinage des désastres fréquents et nom- breux. Nos annales en contiennent plus d'un exemple. Nous 1