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                            QUELQUES MOTS

                                    A VROfOi



      DE L'ÉCRIT DE M. J. S. P.,
                      SUR LE SIÈGE DE LYON (1).




   Noua recevons les observations suivantes d'un Lyonhais q u i , après avoir
fait le siège, fut pris les armes à la main, à la sortie, et gracié quelque temps
après par la Commission révolutionnaire. Notre impartialité nous fait un de-
voir de les accueillir.

   Je crois devoir , dans l'intérêt de la vérité historique , dé-
naturée, avec tant de perfidie, par les divers écrivains qui ont
fait l'histoire du siège de Lyon, rectifier quelques erreurs
dues sans doute à l'extrême jeunesse qu'avait à cetm époque
M. J. S. P. L'auteur tâche de résoudre la difficulté de concilier
les principes républicains hautement professés par les auto-
rités insurgées et par la population enlière pendant le siège ,
avec l'opinion, faussement avancée, que les Lyonnais s'étaient
insurgés dans l'intérêt de la royauté , abolie en France depuis
un an. Ce mensonge ne doit pas cependant nous étonner j
nous qui avons vu, en 1814, Précy oser distribuer des déco-
rations aux Lyonnais qui avaient soutenu le siège , en défen-

   (1) Mémoires d'un pauvre diable. Voir la 17e livraison de la Revue du Lyon-
nais , tome III, page 345.