Revue du Lyonnais » série 1 - n°3 ( 1836 ) » pp.449

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 pelle en ce moment l'intérêt et l'empressement que ces da-
  mes ont montrés dans bien des circonstances et qui m'ont
 fait comprendre qu'elles prenaient part au désir que j'ai tou-
 jours ressenti de voir prospérer un établissement créé dans
 l'intérêt des enfants appartenant à la classe industrielle, un
 établissement qui protège leur existence et assure leur avenir.
    J'avais à vous communiquer l'idée d'une organisation bien
différente de celle que nous possédons, et sous le rapport
des dispositions nouvelles à prendre et sous le rapport du
haut intérêt que les résultats ne pourraient manquer d'offrir
dans la suite; déjà le plan que je m'étais tracé me paraissait
digne d'approbation, et j'osais espérer qu'il ne manquait plus
qu'un assentiment ; mais je n'ai pas été long-temps à com-
prendre que les difficultés sans nombre que l'administration
aurait à surmonter pour arriver à ce but, jointes au laps de
temps considérable qui devrait s'écouler pour l'exécution do
ce projet, étaient autant de circonstances capables de neutra-
liser mes espérances, et je n'ai vu dès ce moment rien de
mieux à faire que de ne point trop ambitionner en devançant
le temps dans lequel nous vivons, et de nous restreindre au
moins pour le présent dans les limites où nous avons été placés»
    Pour terminer, il ne me reste maintenant qu'à vous sou-
mettre le tableau général du personnel de l'Asile.
   Depuis le 1 er novembre 1834jusqu'à ce jour nous comptons :
         190 enfants inscrits sur le registre.
             102 filles.
              88 garçons.
   Sur ce nombre,
        97 étaient vaccinés avant leur admission,
        43 l'ont été après leur admission ,
        36 avaient eu la petite vérole avant leur admission,
        10 restent à vacciner.
         4 décès.
  Le nombre des enfants présents à mes visites est aujour-
d'hui de 80 à 90.