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401 3° La Bénédiction du vieux soldat. 4° L'Action de grâces après le combat. 5° Le Baiser du départ. G° Les Enfants du peintre. La moins mauvaise de ces toiles est la dernière. M. Perlet a exposé une sainte Philomène , remarquable par son exécution. On y trouve quelques-unes des qualités du maître que suit le jeune artiste. M. Perlet est un des bons élèves de M. Ingres. 11 fait vrai, et nous avons vu de lui des portraits fort ressemblants , entr'autres , à Lyon, le portrait de son père. M. Guindrant a conservé sa haute réputation , et n'a point déchu de ses premiers succès. Ses paysages sont remarqua- bles et remarqués , mais ils trahissent une rapidité d'exécu- tion qui n'est pas sans danger. Du reste, nous n'avons que des éloges à donner à sa Plage du Nord et à sa Vue du Dauphiné. Sa Vue des bords de la rivière de l'Ain et celle des bords du Rhône , nous ont rappelé , par une admirable couleur locale ( qu'on nous passe cette expression usée ! ) , des journées de notre enfance bien loin derrière nous , passées sur ces rives que nous ne pouvons que regretter. M. Dubuisson partage après M. Guindrant la gloire des meil- leurs paysagistes lyonnais. Ces deux peintures sontsœurs ; celle de M. Guindrant est plus colorée, plus chaude, plus poétique ; celle de M. Dubuisson est peut-être plus vraie. Les Vues de la Vallée d'Hortie et de la Vallée d'Anterseen dans la Suisse al- lemande sont du petit nombre des paysages que les amateurs distinguent. Les fonds sont mieux traités que ceux de M. Guin- drant , moins crus. Les lecteurs de la Revue du Lyonnais con- naissent trop le nom de M. Dubuisson , pour que nous ayons besoin de leur rappeler que, dans cette famille , les succès sont des péchés d'habitude. Voici un exposé rapide , mais sincère des résultats de. l'ex- position lyonnaise à Paris. Elle promet bien pour l'avenir. Quand nos autres maîtres Bonnefond , Grobon, Fonville, 26