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MEMOIRES D'UN PAUVRE DIABLE. AVEC CETTE ÉPIGRAPHE : Miseris siicctirrere dhco. EXTRAITS. « À peu près vers l'époque de ma naissance (en 1780), mon père acheta sur la place des Carmes, en face de la petite rue Ste-Catherine, une maison qui appartenait à la fa- mille Charretton, et il vint y demeurer ; il était alors l'un des sergents de la compagnie du quartier du Plâtre, dans la garde bourgeoise de Lyon. « En 1789, au mois de novembre, j'entrai en sixième au collège des Pères de l'Oratoire. Le régent de cette classe était un jeune homme de vingt à vingt - deux ans, blond, très-grave de petite vérole, et qui s'appelait le Père Lorin'